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Affichage des articles du mars, 2015

Vous hésitez à emmener un groupe voir une expo d'art contemporain...ceci est pour vous!

Tout d'abord, rassurez vous, nous sommes tous à égalité face à l'art contemporain. En effet les artistes souhaitent bannir toute référence aux autres  et donc c'est un art qui peut s'aborder sans "histoire".  Mais avec beaucoup d'ouverture d'esprit...tout cela se "travaille". Voici quelques bons réflexes pour votre future visite... les principes du parfait médiateur! Il y a plusieurs moments dans ce type d’activité : -        la préparation De votre côté, vous devez juste trouver sur le net   des éléments de présentation de l’artiste et du lieu…sans plus Elle doit être légère,    ne pas trop dévoiler   juste parler du contexte qu’est ce que nous allons voir ? qu’est ce qu’un centre d’art   par rapport au musée ? donc à ce stade là votre rôle est de donner le sentiment d’arriver dans un endroit accueillant   où chacun aura sa place -    ...

Les grandes Expositions 2 Début de l'art conceptuel 1969 Kuntzhalle de BERNE

          Cette exposition là n'a pas dû avoir un grand retentissement, en son temps...juste un entrefilet dans les journaux suisses et quelques allusions très brèves, sans comprendre encore la portée de ces gestes qui vont primer sur les oeuvres.   L'art a joué son rôle.   De nombreux artistes depuis les années 50 ont annoncé la crise, les crises de 68.  Le bol d'air est d'abord venu de l'art! Merci au site "Artsper" "Ces expositions qui ont marqué l’histoire : When attitudes become form. Voir plus loin - 8 février 2014 - Jeanne Poret La fondation Prada de Venise, mû probablement par la volonté de faire revivre à ses contemporain l’une des plus géniales expositions de l’histoire (ou par manque total d’idée et d’imagination, mais loin de nous cette idée), a organisé en 2013 une reconstitution minutieuse de l’exposition de 1969 de la Kunsthalle de Berne, le coup d’éclat d’Harald Szeemann. L’occasion pour nous de rev...

Origines de l'art contemporain Les grandes Expositions 1 0,10 ou une piste "russe"

Pour illustrer mon propos voici un petit emprunt à une excellente revue artistique... ART ET  CULTURE  Du 19 décembre 1915 au 19 janvier 1916 se tint à Saint-Pétersbourg une exposition de groupe dont le titre par ailleurs énigmatique ne dissimulait pas sa prétention d'entrer dans l'histoire: Dernière exposition futuriste de tableaux 0,10 (zéro-dix). L'histoire lui donna raison. Par hasard ou à juste titre? L'analyse ci-dessous tentera de donner une réponse tout en interrogeant parallèlement l'intérêt de l'exposition comme objet d'étude de l'histoire de l'art. Elitzo Dulguerovo, D épartement d'histoire de l'art  Depuis 1912-13, les futuristes russes avaient habitué le public moscovite et pétersbourgeois à des provocations sans cesse renouvelées qu'avait renforcées encore plus la visite en 1914 de Filippo Tommaso Marinetti, porte-parole du futurisme italien'. Ces manifestations d'innovation poétique et plastique...

Un bouquin glaçant, glacial...

"Glacé" de Bernard MINIER Oui, je sais, je suis à la "bourre" ... vous connaissiez déjà...mais bon pour les autres, c'est un petit régal bien concocté par un auteur qui sait allier vigueur et finesse dans le récit! L'intrigue tient bien la route (malgré le verglas), les personnages sont bien campés et crédibles, les méchants sont tout à fait ignobles...donc tout va bien dans le meilleur des glaciers! Il y a du Grangé dans cet homme là, mais en moins baroque et moins déjanté (ce qui n'est pas mal). Bref un bon long moment de lecture: 700 pages qui coulent de source

ATTALI Versus GOLDMAN

AAAAAhhhhhhh...enfin une polémique qui a du sens, enfin nous sommes en présence d'un grand débat d'idées! Le BUZZ médiatique... Je me moque gentiment de cette rixe de cour de maternelle du XVI ème arrondissement (style Notre dame de l'Assomption). Comme le disait Gainsbourg: "n'oublions que la chanson est un art mineur..."    Mais n'oublions pas, non plus,  que ce qui reste vraiment dans la mémoire populaire ce sont davantage des chansons que des textes philosophiques.  Jacques Attali n'aime pas les "enfoirés" c'est son droit les plus absolu, il n'aime pas cette chanson sur un combat des générations, c'est également son droit. Mais de là à porter la vindicte sur le terrain des fautes morales, il va un peu trop loin.  Goldman n'a pas été très habile, en rétorquant que ce parangon de gauche "caviar" et de libéralisme à tout crin n'était peut être pas le plus qualifié sur ce terrain...mais bon...d'où m...