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Articles

Affichage des articles du octobre, 2016

Mon problème KERANGAL

Déjà que je ne trouvais pas le bouquin "honnête" et je pensais qu'il ne s'agissait pas d'une fiction, d'un roman, mais d'un document militant tout à fait respectable...mais le vendre en "roman" ne me paressait pas convenir!   Et je vous l'avais dit.  Alors de là à en faire un film... Pourquoi cette indignation tout à fait à contre-courant?    Encore une lecture permet elle le recul, la réflexion  et quand notre âme sort de l'envoûtement de la lecture et du pathos de l'histoire, il est à espérer que quelques neurones verront la manipulation et ses effets...tandis que le cinéma est un art passif, où votre esprit est pieds et mains liés et où l'histoire vous envahit.  Donc je persiste: halte aux faux romans et vive les belles fictions! Rappel de mon article passé... "J'aime beaucoup l'écriture et les talents de conteur du quotidien de Maylis de Kerangal,  mais en lisant son dernier opus "réparer les viva...

Vous êtes un cas...Binet!

Vous êtes un cas...Binet! Cet épouvantable jeu de mots provient d'un téléfilm non moins calamiteux et il était prononcé par le regretté Claude Villers, dans le rôle d'un commissaire de police, davantage inspiré par San Antonio que par Maigret...son assistant le dénommé Poutin était son souffre-douleur préféré et on retiendra cette phrase mémorable: "Putain, Poutin, les patins!"  pour inciter son adjoint à respecter la propreté de la dame que tous deux visitait. Trêve de souvenance je voulais vous signaler la parution en livre de poche de l'admirable ouvrage de Laurent BINET  "la septième fonction du langage"  qui est une vraie jubilation pour les amateurs du sens et des mots.   Donc je suis en train de me régaler et je voulais en faire profiter ceux qui, doux laxisme, avait omis une parution aussi pertinente qu'économe! Bonne lecture chers amis

La Trilogie BELLO

En arriver au troisième opus d'une trilogie est toujours un moment ambivalent! A la fois plaisir de retrouver une aventure et d'en avoir la fin, mais en même c'est la fin d'un voyage que nous avons partagé avec des personnages et avec l'univers d'un auteur. Après "les Falsificateurs"  et les "Eclaireurs"   voici "les Producteurs"      Toujours cette incroyable univers de complot international, mais institutionnalisé, avec ses règles, ses règlements, sa hiérarchie. Et ce ton incroyable si...professionnel et désinvolte: " - Je n'en suis pas sûr. Je manque de leadership, j'abomine les salamalecs et surtout je chéris trop ma liberté. Et puis, franchement, je te trouve dure avec ma profession. Comme toi, comme Johanna, j'oeuvre à mon modeste niveau pour un air plus pur et des rivières plus propres. Mine de rien, j'ai fait détourner des autoroutes, déplacer un aéroport, fermer des déchetteries. Alors c'est...