de Staël en Provence, et dans la lumière du Sud
Belge de nationalité, russe de culture, à l'invitation de René Char, il fera la même expérience de la lumière que Van Gogh à 70 ans d'écart. Ses émotions, ses pulsations vont se cristalliser dans les couleurs et non dans les contours. Cette rencontre est à son paroxysme en Sicile où la toile Agrigente 1954 est un point culminant de son assemblage des couleurs qui marque son héritage des fauves.
L'Hôtel de Caumont est l'un des plus beaux lieux à Aix en Provence, autant pour ses pièces restaurées avec justesse que pour ses jardins magnifiques.
Certes le "rachou" qui vit en moi déplore l'entrée à 14 euros, résultat d'une gestion privée de "CultureEspace" qui est, hélas, le prix à payer pour voir une si belle collection.
La thématique du séjour de l'artiste dans la lumière est pertinente, et ce choix démontre que cette révélation fut déterminante dans son art, par de nouveaux assemblages de couleurs, et par une superposition de couches par les nombreux passages de la brosse qui donne une vibration plus intense à sa peinture.
Allez y donc, courrez y, cet artiste est un magicien, un véritable maître dans cette recherche abstraite qui a pratiquement atteint avec lui sa limite. A vous de juger!
Vidéo: Nicolas de Staël ou la fureur de peindre
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