Mai 1996, un article de Jean Baudrillard dans Libé fait l'effet d'une bombe! Si dans la pornographie ambiante s'est perdue l'illusion du désir, dans l'art contemporain s'est perdu le désir de l'illusion. Dans le porno, rien ne laisse plus à désirer. Après l'orgie et la libération de tous les désirs, nous sommes passés dans le transsexuel, au sens d'une transparence du sexe, dans des signes et des images qui en effacent tout le secret et toute l'ambiguïté. Transsexuel, au sens où ça n'a plus rien à voir avec l'illusion du désir, mais avec l'hyperréalité de l'image. Ainsi de l'art, qui lui aussi a perdu le désir de l'illusion, au profit d'une élévation de toutes choses à la banalité esthétique, et qui donc est devenu transesthétique. Pour l'art, l'orgie de la modernité a consisté dans l'allégresse de la déconstruction de l'objet et de la représentation. Pendant cette période, l'illusion e...
Qui c'est celui là? ok, soyons donc chronologique: ancien monteur de cinéma (intermittent du spectacle), puis fonctionnaire de la culture tout d'abord spécialiste de l'action culturelle, puis passé dans le secteur du livre (responsable de BDP), et enfin diplômé et responsable dans la médiation artistique...bon ça va ? vous en savez assez!