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Affichage des articles du janvier, 2019

Un film très visible sur les invisibles

Oui, c'est un "feel good movie"  et alors?     Pourquoi bouder un petit plaisir?  D'ailleurs on était pas les seuls ce jour là, la salle était pleine...pas que des vieux, ou des profs en rupture de cours...non, il y avait même des petites bandes de jeunes (ma femme parle de l'effet "capitaine Marleau", et du côté disruptif de Corinne Masiero), oui, c'est vrai, mais il y a aussi le sujet: ces femmes si intenses, si "vivantes" qui survivent dans un univers de robots. Oui, c'est vrai, le film est un peu prévisible...c'est pas le seul, et puis quand bien même notre cerveau proteste, notre coeur adore! Le rôle principal est porté par une très bonne interprétation d'Audrey Lamy, travailleuse sociale qui n'a pas encore baissé les bras (habituellement, au bout de 10 à 15 ans, elles sont "lessivé" et ne s'impliquent plus pour essayer de sauver leur "peau") et Corinne Masiero, assez sobre...les autr...

L'Arabe a un futur...

               Tout est "casse gueule" en ce moment, le moindre mot est pris dans tous ses sens, le moindre humour devient sectarisme voire racisme. Les complotistes de tout poil ont de beaux jours devant eux: car l'homme est ainsi fait qu'il préfère ne pas être seul responsable de son devenir, il faut que de nombreux faits soit un peu tordus de façon à prouver qu'il n'est pas responsable, enfin pas totalement de ce qu'il lui arrive de fâcheux, de néfaste ou de simplement négatif. Cette fuite semble refléter notre époque.  C'est une vraie calamité moderne .et seuls les personnes directement concernées ont un infime droit de critique (infime car sinon, c'est leur propre "communauté" qui leur tombe sur le poil). Prenant le cas de Riad Sattouf, il est l'un des seuls, à ce jour, à pouvoir évoquer les préjugés d'un arabe à l'encontre de la société occidentale et de la France en particulier.  Riad aurait pu se désoler d'a...

Ca y est, ma drogue est là!

Et précisément...elle se nomme "Sérotonine"                       Houellebecq, on aime ou on déteste. J'aime bien, c'est tranché! je vous avais raconté que son livre précédent m'avait valu le "désamour" d'un pote: pas grave, au contraire, les cons s'auto-éliminent, comme dirait Houellebecq.   Ne pas lire par délit de sale gueule est une erreur, car derrière le provocateur, il y a un auteur puissant et fin.  Un extrait: "Contrairement à sa compagne, elle portait un short et c'était encore pire, je ne sais pas pourquoi on fabrique des shorts aussi moulants, il était impossible de ne pas être hypnotisé par son cul." J'en suis au début, mais c'est prometteur, je vous promets une chronique de fin de bouquin plus argumentée.     Je vous souhaite plein de belles lectures en 2019 (ça commence bien!).