BIBLIOTOPIQUE

Merci à mes copines de la Librairie "Papiers collés" à Draguignan Grâce à elles, j'ai lu ce petit opus  ...  une heureuse surprise Je ne connaissais pas ce petit gars (né en 1978) mais je vais suivre ses bouquins désormais car il sait allier plusieurs caractéristiques qui me plaisent: - une bonne histoire, sans chichis ni emphase (pas de rebondissements abracadabrantesques), - un style simple, efficace, tout de courtes phrases, qui sert l'action sans chercher à faire des clins d'oeil ("ouais regardez comme je suis fort et original cher lecteur!") - les personnages, même si il n'y a que 95 pages, sont bien développés, - les descriptions sont précises sans être boursouflées. "J'hésitai à m'asseoir. J'inspirai à pleins poumons. Pour l'instant, j'étais bien debout. J'étais immobile et les choses avançaient. Notre bateau longeait ceux qui restaient à quai. L'air devenait de plus en plus marin. Lone s'...

Et si, chers lecteurs la meilleure approche de Mai 68 était une approche croisée? Je m'explique: à l'heure actuelle, pour résumer, vous avez le choix entre les anciens combattants avec les yeux plein de nostalgie, des souvenirs riches, évidemment subjectifs, mais vécus  et de jeunes padawans dont le regard est au mieux universitaire, scientifique, froid et loin de certaines émotions nécessaires. La voix médiane peut être prise au travers d'un travail qui s'appuie sur une mythologie de l'image soixante-huitarde. Consacrée à L’image de Mai 68, la thèse d’Audrey Leblanc fait le choix d’une approche transversale, consacrée à un événement particulier. Il s’agit de travailler à l’échelle qui est celle du journalisme, pour pouvoir observer de façon précise son fonctionnement. Sous cette loupe méthodologique, le cas Mai 68, analysé à la fois dans son traitement événementiel immédiat et dans ses commémorations postérieures, apparaît comme un parfait laborat...

Pour les nostalgiques, mais surtout pour les néophytes...venez découvrir d'où vient parfois le côté "déjanté" de vos mères et de vos pères. Cette oeuvre graphique tombe à pic: cinquantenaire de Mai 68, et aussi une époque moins drôle, plus âpre. Donc ce n'est pas seulement un voyage en sépia, mais c'est surtout une nécessité ethnologique pour nos jeunes générations...voilà d'où vous venez petits padawans! Et même si vous n'avez pas la larme intello, c'est une bande tranche de rire...donc pourquoi se priver? A bientôt   mes Loulous