Oui, je sais, je devrais écrire ça auteur(e) mais c'est moche, et j'ai un frisson délicieux à me sentir dinosaure.
Déjà son prénom FRED est un leurre à l'instar de Georges Sand, Fred est du genre féminin
Son nom VARGAS est une promesse d'aventure et de rébellion.
Les deux réunis nous apportent une série de polars, à nul autre pareille. Fred Vargas a inventé un genre dans le genre: le polar fantastique et anarchiste.
Ses paternités sont à rechercher du côté de San Antonio, pour le langage vert et inventif de son héros Adamsberg mais aussi du côté de Perec et Queneau pour l'ambiance surréaliste et pataphysique des intrigues.
la caractéristique principale c'est le côté pittoresque des personnages, de tous les personnages dont certains sont des résurgences du passé comme cette Céleste dans "Temps glaciaires" :
"On n'a pas le droit d'entrer ici avec du crottin sous les semelles, avait commandé Céleste. Je m'excuse d'avoir fait déchausser ces messieurs.
Tous étaient donc en chaussettes, ce qui donnait un aspect incongru à la situation et sapait de fait l'autorité des forces de l'ordre. Adamsberg avait préféré ôter chaussures et chaussettes - on est toujours plus élégant nu qu'à moitié dévêtu..."
Déjà son prénom FRED est un leurre à l'instar de Georges Sand, Fred est du genre féminin
Son nom VARGAS est une promesse d'aventure et de rébellion.
Les deux réunis nous apportent une série de polars, à nul autre pareille. Fred Vargas a inventé un genre dans le genre: le polar fantastique et anarchiste.
Ses paternités sont à rechercher du côté de San Antonio, pour le langage vert et inventif de son héros Adamsberg mais aussi du côté de Perec et Queneau pour l'ambiance surréaliste et pataphysique des intrigues.
la caractéristique principale c'est le côté pittoresque des personnages, de tous les personnages dont certains sont des résurgences du passé comme cette Céleste dans "Temps glaciaires" :
"On n'a pas le droit d'entrer ici avec du crottin sous les semelles, avait commandé Céleste. Je m'excuse d'avoir fait déchausser ces messieurs.
Tous étaient donc en chaussettes, ce qui donnait un aspect incongru à la situation et sapait de fait l'autorité des forces de l'ordre. Adamsberg avait préféré ôter chaussures et chaussettes - on est toujours plus élégant nu qu'à moitié dévêtu..."
Dans "Quand sort la recluse" les héroïnes sont d'abord les araignées tueuses. Et Adamsberg doit même se battre contre le scepticisme de sa propre équipe qui doute que ces cas soulevés par le commissaire soient vraiment dignes d'intérêt. Avec son adjoint, le commandant Danglard c'est une lutte terrible qui s'engage. Fred Vargas n'hésite pas à braver les codes et à mettre l'incroyable, l'impensable au premier plan.


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