
Récemment, je vous ai dit que je commençai le livre de Michel Houellebecq "Sérotonine" et que le début m'emballait assez...
Bon je l'ai fini et je suis assez embarrassé: comme une histoire qui en reste aux prémisses...un air de Houellebecq mais qui finalement fait du Houellebecq. Pourtant j'étais assez acquis, et bien non, pour moi cela ne fonctionne pas: l'histoire tourne en rond, et les personnages ne "sonnent" pas très juste. Dieu sait si je suis "désolé" de dire cela, car je continue à aimer son style, sa désespérance "classieuse" et son spleen médicamenteux. Non,, ce qui ne va pas, c'est à mon avis qu'il ne fouille pas son personnage, il reste en surface et c'est très dommage!
"Il me serra longuement la main, sur le pas de sa porte, avant de me quitter. J'aurais aimé dire quelque chose, trouver une formule exprimant ma reconnaissance et mon admiration. Je recherchai frénétiquement une formule pendant les trente secondes qu'il me fallu pour mettre mon manteau, pour marcher jusqu'à la porte; mais cette fois encore, les mots me manquèrent."
Et oui Michel, sur ce livre de nombreux mots vous manquent, et cela me rend maussade.
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