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  Comparons la situation en 2010  ...

Merci à "20 minutes" et à Charlotte Pudlowski  qui cite et résume très bien l'excellent travail du 


MOTif (l'observatoire du livre et l'écrit en Ile-de-France)

Où en est la lecture numérique en France ?





WEB - Moins loin qu'on ne le souhaiterait...

Une étude menée par le MOTif (l'observatoire du livre et l'écrit en Ile-de-France) fait l’état des lieux sur les plateformes d’offres de livres numériques en France. Et ce n’est pas bien beau à voir. 
L’offre légale est trop faible, bien inférieure à l’offre illégale. Alors difficile pour les éditeurs de se plaindre légitimement de la concurrence du téléchargement illégal. «L'offre illégale vient vraiment concurrencer celle des plateformes, et pallier ses manques», souligne l’étude du MOTif.
Plus de 30 plateformes, mais un catalogue bien restreint: tous éditeurs confondus, cela représenterait moins de 10% des oeuvres papier disponibles – entre 60 et 70.000 titres. Et forcément, les titres les plus demandés, les best-sellers.
Complexité
Même si vous êtes un grand chanceux et que le livre que vous cherchez soit dans le catalogue de la Fnac – optons pour un Marc Lévy, ou un James Patterson – ce n’est pas dit qu’après l’avoir payé, vous parveniez à le lire. Parce que le processus est d’une complexité telle que si vous n’êtes pas un jeune geek, vous voyez votre compte bancaire débité sans bien comprendre comment récupérer votre fichier.
Beaucoup plus simple en revanche, selon le MOTif qui a testé toutes les plateformes, d’accéder à des livres en téléchargement illégal. Certes les sites sont plus cachés que les portails de la Fnac ou de Virgin, mais une fois que vous y avez accès, vous récupérez votre e-book pour de vrai.
Avancées
La faiblesse des plateformes légales ne doit pas laisser penser que l’édition reste un secteur réfractaire à la modernité. Elles se multiplient, et c’est déjà un signe positif pour l’industrie du livre, et elles s’améliorent. De plus, les lecteurs sont avides de lire sur les nouveaux supports, comme l’atteste par exemple le fait que sur l’Apple Store, aux Etats-Unis, le livre est le produit ayant connu la plus forte croissance au premier trimestre 2010. Mais pour ne pas nécessairement subir tous les affres que connaît l’industrie musicale, les progrès doivent s’accélérer. Vite.
Charlotte Pudlowski   



...Avec la situation en 2013

En remerciant "le Figaro"



La lecture numérique progresse chez les jeunes

  • Par Quentin Blanc
  • Publié le
  • 0

46% des jeunes ont déjà lu un e-book aux Etats-Unis. Une progression spectaculaire, puisqu’ils n’étaient que 25% en 2010.
Alors que le livre numérique ne représente encore qu’une infime part des ventes de l’édition en France ,son usage continue à progresser partout et notamment aux États-Unis, où il est beaucoup mieux implanté qu’ici. Le nombre de jeunes âgés de 6 à 17 ans ayant déjà lu un e-book y a même doublé depuis 2010, passant de 25 % à 46 %. Une progression spectaculaire, qui constitue le principal enseignement d’une étude menée par l’éditeur américain Scholastic.
Cette expérience semble d’ailleurs concluante pour la plupart d’entre eux, les résultats renvoyant une image assez positive des livres électroniques. Alors que les garçons sont généralement plus réticents et plus durs à motiver que les jeunes filles vis-à-vis de la lecture, un jeune garçon sur quatre lit davantage après s’être mis aux ebooks .Plus de la moitié des jeunes lisant 4 à 5 fois par semaine déclarent qu’ils liraient tous les jours s’ils avaient accès à des ebooks.

58 % des jeunes continueront à lire des livres papiers toute leur vie

Ce nouveau support tend aussi à réduire les différences de lecture entre les filles et les garçons. Elles sont aujourd’hui 36 % à être des lectrices régulières, contre 32 % pour les jeunes hommes, alors que l’écart était de 10 points il y a deux ans. Le même resserrement s’observe en ce qui concerne le plaisir de lire et la proportion de livres lus uniquement pour le plaisir.
Cet engouement ne se fait pas au détriment du papier, pour l’instant en tout cas. 80 % des jeunes qui lisent des ebooks déclarent continuer de lire des livres papier pour le plaisir, et 58 % des jeunes déclarent qu’ils continueront à lire des livres papier toute leur vie. Une majorité en trompe-l’œil, puisqu’ils étaient encore 66 % il y a deux ans. On peut donc imaginer que ce nombre devrait encore baisser dans les années à venir, au fur et à mesure que le catalogue de e-books disponibles s’élargira, sans parler du moment où les enfants d’aujourd’hui, ayant grandi dans un monde où le papier a perdu de son importance, deviendront parents à leur tour.

Les parents veulent encourager la lecture, quel que soit le support

Un phénomène qui a peut-être déjà commencé. Alors que les parents se montrent inquiets à propos du temps que passent leurs enfants devant les écrans (ordinateurs ,tablettes ,consoles…), près de la moitié d’entre eux se moque du support préféré de leurs enfants, papier ou liseuse, tant qu’ils lisent. Une statistique étonnante, qui éclaire d’un jour nouveau la raison des angoisses parentales face aux nouvelles technologies. Ce n’est pas réellement les machines qui les tourmentent, mais ce que leurs enfants en font. Et le fait que ces derniers les maîtrisent mieux qu’eux même ne contribue pas à les soulager.
Enfin, cette étude nous livre des statistiques plus anecdotiques mais non moins instructives. On y apprend par exemple que les enfants préfèrent utiliser les livres électroniques lorsqu’ils voyagent, ou lorsqu’ils ne veulent pas que leurs amis sachent ce qu’ils lisent. Au contraire, ils plébiscitent les livres imprimés lorsqu’ils souhaitent les prêter à leurs amis, ou pour lire dans leur lit.

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